Quai Du Polar Lyon 27/29 mars 2015

Comme vous le savez, je suis une grande lectrice de Polars et Thrillers. Aller au Salon littéraire Quai du Polar à Lyon le we du 27/29 mars 2015 était donc une évidence, d’autant plus qu’il y avait Maxime Chattam.

J’ai vécu 18 ans à Lyon, j’en suis partie il y a 9 ans maintenant, mais je n’avais jamais fait une seule fois ce salon. C’est la 11éme édition cette année. Il a donc débuté peu de temps avant que je ne parte. Peut-être est-ce pour cela ?

J’avais donc comme projet en allant à ce salon avec Chéri, de faire une photo avec Maxime Chattam car je n’avais pas eu la présence d’esprit d’en faire une quand nous nous sommes rencontrés dans l’émission de Nagui ; me faire dédicacer mon exemplaire de l’âme du Mal qui est le premier roman que j’ai lu de lui ;  assister à une conférence à laquelle il participait ; et bien sûr faire un tour sur les stands des éditeurs voir ce que je pouvais trouver à acheter, les livres étant quand même moins chers en France…

Nous sommes donc arrivés le vendredi en fin d’après-midi pour être tranquilles et ne pas nous presser pour la conférence du samedi à 11 h 30. Elle se situait à la Chapelle Sainte Trinité dans le 2e arrondissement de Lyon. J’étais déjà passée devant quand j’y habitais, mais n’y étais jamais rentrée dedans. Une grave erreur car elle est vraiment très belle. N’hésitez pas si un jour vous passez par là..

La conférence qui était animée par Julie Malaure avait pour thème « le tueur qui est en moi » : le polar, c’est aussi raconter la violence. La fascination qu’elle exerce. Le passage à l’acte. Et les chapitres d’après…. Certains auteurs se mettent dans la vie, voire dans la peau d’un tueur. Ils viendront vous raconter les maux et les moyens.. Participaient à cette conférence : Maxime Chattam, Jake, Hinkson, Sébastien Gendron, Ingrid Desjours et Sascha Arengo. Celle-ci m’a permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas du tout et surtout le Prix Le Point du Polar européen 2015, Sasha Arengo. Je n’ai malheureusement pas pu acheter son livre et avoir une dédicace, mais je vais m’empresser de le trouver car la façon dont il en a parlé m’a donné très envie de le lire. J’ai acheté celui de Jake Hinkson, « L’enfer de Church Street » pour les mêmes raisons. J’ai parlé un moment avec Ingrid Desjours de son nouveau roman et de son précédent métier (psychologue criminologue en Belgique). Je n’ai par contre pas acheté son dernier livre, mais deux autres qui me plaisaient plus, « Potens » et « sa vie dans les yeux d’une poupée ». J’ai hâte de commencer ces belles découvertes.

La conférence était très intéressante, bien menée par Julie Malaure. La conclusion en est que nous sommes tous potentiellement des psychopathes et/ou des sociopathes, mais que notre conscience nous empêche de basculer.

À la fin de ce débat, je me suis approchée de Maxime Chattam pour lui demander de faire une photo en lui expliquant que la 1re fois que nous nous étions rencontrés, je n’avais pas pu en faire. Je lui ai parlé de Nagui et il m’a tout de suite reconnue. Cela a été un pur moment de plaisir que de parler quelques instants avec lui et pouvoir faire cette photo.

Autre moment sympathique de cette fin de matinée, j’ai rencontré la Chérie d’un des casteurs de l’émission TLMVPSP. Sa sœur et sa maman étaient elles aussi là pour voir Maxime Chattam. C’était super sympa de les voir venir vers moi car elles m’avaient reconnue et de faire enfin la connaissance de Julie. J’espère que l’on trouvera un moment pour se voir rapidement.

Après un repas rapide, avec Chéri, nous rejoignons le Palais du Commerce dans le 2e arrondissement pour aller faire la queue et avoir la dédicace de mon livre.. Je savais qu’il allait y avoir du monde car il ne dédicaçait que sur une après-midi, mais je ne m’attendais pas à autant de monde.. Je ne sais pas combien nous étions exactement, mais nous avons fait une queue de 4 h… Voyant cela, Maxime a décidé de ne pas faire de pause et de rester une heure de plus pour contenter tout le monde. Je ne le remercierais jamais assez car grâce à cela, j’ai pu avoir ma dédicace. Merci Maxime Chattam. Vous êtres vraiment quelqu’un de gentil, de généreux et très présent pour vos fans. Merci aussi d’avoir accepté de prendre le roman de Chéri, j’espère que vous passerez un bon moment en le lisant.

Cette petite après-midi à piétiner m’a permis de rencontrer d’autres fans de Maxime et de passer un super moment en déconnant tout le temps, en essayant de trouver des idées pour les prochains romans de Maxime et diverses façons de tuer les gens notamment ceux qui étaient avant nous dans la foule. Beaucoup de fous rires et de bonne humeur qui ont fait de ce moment quelque chose de magique. Merci donc à Alexandra, Ghislaine sa maman, David (cheveux….. ) et les 2 Trolls, Michel et Joffrey. J’espère que l’on aura l’occasion de se revoir ou du moins de se donner des nouvelles régulières.

Après cette journée riche en émotion, retour dans la chambre pour se poser puis petit resto et dodo.

Le lendemain, dimanche, avant de partir nous allons faire un nouveau tour au Palais du Commerce pour trouver les livres des auteurs vus la veille, avoir une dédicace de Saul Black dont j’ai adoré le dernier roman et bien sûr rencontrer Franck Thillez et avoir aussi une dédicace. Je voulais m’acheter son dernier « Puzzle », mais toutes les librairies avaient été dévalisées.. J’ai donc pris « Angor » qui j’en suis sûre ne me décevra pas. Il est d’une grande gentillesse.

Saul Black a été très gentil et je dirais assez touché par les mots que Chéri a dit sur son roman (ben oui mon anglais est vraiment plus que nul…) de ma part. Cela m’a fait plaisir de le rencontrer, il me semble très timide.

J’ai aussi trouvé le dernier Fred Vargas que j’attendais depuis des années « Temps glaciaires ». J’ai hâte de le commencer car elle m’avait beaucoup manquée.

Ce fut comme vous venez de le lire un we très mouvementé et très agréable. De belles découvertes. À refaire d’autant plus que ce salon est gratuit, à part les soirées cinémas et certaines activités, et que vous pouvez venir avec vos livres sans être obligés d’acheter sur place.