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Grâce à un article de mon amie Claire du blog « Chroniques d’un chat de bibliothèque », je suis devenue chroniqueuse pour les Éditions Jacobs, qui éditent surtout des livres numériques. Voyant cela, Chéri m’a offert pour Noël une liseuse pour que je puisse lire correctement ce genre de livre plutôt que m’abimer les yeux sur mon ordinateur, la liseuse offrant un meilleur confort de lecture, car elle a une meilleure définition à l’écran.

J’ai, vous vous en doutez bien, choisi un livre policier pour commencer. Il m’a attiré, car il parlait d’antiquités ce qui rejoint aussi mon goût pour les romans historiques. Mails, il y un vaste choix de catégories de lecture à disposition donc de nombreuses choses à découvrir pour moi.

 

Le livre que j’ai choisi pour cette première chronique est un roman de Gilbert Petit.

 

Le 4e de couverture :

Dans ses multiples voyages, l’auteur s’est toujours intéressé aux singularités locales. Deux curiosités hors du commun lui ont inspiré ce roman.

D’abord, un incroyable calculateur astronomique grec qui démontrait, trois siècles avant Jésus-Christ, que la Terre était ronde et qu’elle tournait autour du Soleil. Incroyable, mais vrai !

Ensuite les Amish, cette étonnante secte créationniste américaine qui vit dans la plus pure tradition du XVIIIe, qui prêche que la Terre est plate et qui s’acharne à détruire toute preuve de sa rotondité. Plutôt choquant au XXIe siècle !

La disparition du calculateur conservé au musée d’Athènes amènera l’enquête au cœur de la secte, dont les membres extrémistes veulent détruire cette antiquité contredisant les textes bibliques. Mais ce qui pouvait apparaître cousu de fil blanc au départ, s’avérera vite être un imbroglio inextricable.
Manipulations, faux-semblants, infiltrations, traquenards, meurtres en série, rebondissements, trahisons seront le quotidien de l’enquêtrice qui va vite regretter d’avoir mis le doigt dans l’engrenage. Les islamistes ne sont pas les seuls à être dangereux. Certains chrétiens le sont aussi…

 

 

Lors de cette enquête, nous suivons plusieurs personnes en fonction de l’avancée de celle-ci. Nous nous rendons aussi sur le continent américain pour enquêter chez les Amishs qui semblent les principaux suspects pour une des enquêtrices.

 

L’histoire commence à Marseille lorsque un calculateur astronomique, la Machine d’Anticystère, est volé alors qu’il faisait route dans les cales d’un bateau des Garde-Côtes grecs pour être prêté à un musée marseillais. Il est arraisonné par une pseudo-vedette de la Gendarmerie maritime française. L’équipage est tué et le calculateur a disparu. L’enquête est donc confiée au Capitaine Florian Rivière de la brigade maritime française, qui pense tout de suite qu’un collectionneur est à l’origine de ce vol. Après quelques jours de recherches, le Capitaine pense avoir trouvé le coupable en la personne de Théolydès, un grec richissime, mais dont la magnifique collection d’objets anciens ainsi que la richesse est d’origine plus que douteuse.

Mais une autre piste se profile aussi, celle des Créationnistes. En effet, un témoin dit avoir entendu les « faux gendarmes » parler anglais en amarrant la fausse navette de la Gendarmerie et le conservateur du musée de Marseille pense aussi que cela pourrait être un vol des Créationnistes. Une détective privée, Madeleine Bollenger, payée par le principal suspect Théolydès pour prouver son innocence, part sur la piste de ceux-ci et se retrouve à devoir aller chez les Amishs dans le Comté de Lancaster en Pennsylvanie. Elle a été proche du Capitaine Rivière, il l’aide donc en la recommandant à un de ses amis du FBI, Tom Evans. Pour pouvoir faire son enquête sans problème, elle décide de se faire parrainer et d’adopter la cause des Amishs. Mais tout s’emballe, son principal suspect se fait assassiner, elle-même se fait violemment agresser. Elle fait alors appel à Tom Evans.

Je ne peux vous en dire plus sans dévoiler des informations qui nuiraient à votre plaisir de lecture.

Mon avis sur cette lecture est partagé.

Le livre est bien construit, la lecture est aisée. Les références par rapport à la Machine d’Anticystère de même que sur les Amishs et leurs convictions ne sont pas lourdes ni trop détaillées. Il y a un glossaire pour les acronymes ou autres références à des institutions, ce qui est un plus, je trouve. Il y a pas mal de rebondissements, on ne s’ennuie pas pendant cette lecture. Les personnages sont assez accrocheurs et sympathiques et on les suit avec plaisir. Il est bien construit. Les chapitres sont bien découpés.

Et c’est dommage, car je n’ai pas compris le rebondissement de la fin ni même cette fin. Pourquoi finir le livre de cette façon ? C’est un mystère pour moi. Elle est incompréhensible pour moi quand on connait et approfondit les personnages. Je ne la trouve pas crédible. Je suis extrêmement déçue par celle-ci.

Une autre source d’interrogation est le titre « un chien de ma chienne ». Je ne vois absolument pas le rapport avec cette histoire alors, si d’autres personnes ou même l’auteur peuvent m’expliquer ce choix, cela me ferait plaisir.

En résumé, j’ai quand même passé un bon moment avec ce livre même si j’aurais préféré une autre fin.

 

Je profite de cette chronique pour vous faire part d’un nouveau challenge auquel je vais participer. Il s’agit du Challenge Royal de Liliba. Comme je lis beaucoup de romans historiques, il me semble que c’est un bon challenge pour moi. Mais comme j’ai beaucoup d’autres challenges et partenariats, je ne sais pas si je pourrais en lire beaucoup mais je vais quand même essayer.

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http://www.editionshelenejacob.com/store/products/un-chien-de-ma-chienne/

 

Photo prise sur Amazon.

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2 thoughts on “« Un chien de ma chienne » Gilbert Petit

  1. Liliba il y a 9 ans

    Billet intéressant ! Mais une fin qu’on ne comprend pas, c’est bien dommage…

    1. Magali il y a 9 ans

      Je suis contente que tu trouves mon post intéressant, Liliba. Il était vraiment très bien mais c’est clair que la fin m’a déçue.

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