Le chardon et le tartanDans cet article, je vais vous parler d’un auteur que j’aime beaucoup et d’un genre littéraire un peu particulier mêlant l’Histoire, la science-fiction et l’amour. Il s’agit de Diana Gabaldon et de sa série « Le Charbon et le Tartan ».
J’ai découvert cet auteur et cette série par hasard, il y a quelques années dans un centre commercial au rayon livre. La 4e de couverture m’a beaucoup plu et j’ai acheté ce 1er tome sans savoir dans quoi je me lançais… J’ai littéralement dévoré cet ouvrage et me suis donc procuré les autres. J’en suis au 9e tome. Il y en a encore d’autres que l’auteur a écrit depuis, mais malheureusement pour l’instant personne ne les a traduits et je suis donc en attente de ces traductions pour continuer cette série.
Je ne vais pas vous parler de toute la série, mais plutôt vous faire un résumé de ce que j’ai déjà lu. Je vous mets le 4e de couverture du 1er livre qui m’a incitée à acheter la série complète.

Le 4e de couverture :
« Ancienne infirmière de l’armée britannique, Claire Beauchamps-Randall passe des vacances tranquilles en Écosse où elle s’efforce d’oublier les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale auprès de son mari Frank, tout juste rentré du front..
Au cours d’une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d’un menhir. Elle s’en approche et c’est alors que l’incroyable se produit : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement !
1743. L’Écosse traverse une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l’occupant anglais et préparent la venue de Bonnie Prince Charlie, le prétendant au trône. Plongées dans un monde de violences et d’intrigues politiques qui la dépassent, Claire ne devra compter que sur elle-même pour surmonter les multiples épreuves qui jalonnent ce formidable voyage dans le temps. Elle connaitra l’aventure et ses périls, l’amour et la passion.
Jusqu’au moment crucial où il lui faudra choisir entre ce monde palpitant qu’elle aura découvert et le bonheur qu’elle a connu et qui, désormais, lui parait si lointain. »

Ce qui m’a attirée dans ce livre, c’est ce retour dans le passé à travers les menhirs et la découverte d’une époque et d’une région de l’Angleterre que je ne connais pas du tout. Il y a des tas d’histoires qui tournent autour des menhirs, sorcières, voyage à travers les menhirs… J’ai trouvé intéressant que l’auteur se serve de cela pour faire partir son héroïne dans le passé.

Comme on le découvre plus tard dans le 1er livre, une de ses ancêtres était une sorcière et c’est pour cela qu’elle peut traverser les menhirs pour voyager dans le temps alors que d’autres ne peuvent pas.
Claire se retrouve donc au moment de la tentative de prise de pouvoir de Bonnie Prince Charlie pour récupérer son trône que les Anglais lui ont pris, tentative qui se terminera par des milliers de morts à la Bataille de Culloden. Elle se retrouve « prisonnière » d’un clan de Highlanders qui la prennent pour une espionne anglaise du fait de son accent. Suite à un quiproquo et pour sauver sa vie, elle se retrouve mariée à un de ces Highlanders et en tombe amoureuse.
De nombreuses aventures s’en suivent jusqu’à son retour dans son époque, car elle est enceinte et son Highlander ne veut pas qu’elle reste dans cette époque trop dangereuse pour elle et son futur enfant. Le retour n’est pas facile, car pour elle, elle n’est partie que quelques jours alors que des mois se sont en fait passés.
C’est la fin de ce 1er tome. Les autres tomes sont aussi intéressants, car Claire, qui a appris que son Highlander n’est pas mort, repart dans le passé à la mort de son mari Frank.
À travers ces différents tomes, on traverse diverses époques et divers grands moments de l’Histoire : Rome et Bonnie Prince Charlie ; Paris, Louis XV, et le Siècle des Lumières ; l’Indépendance des États-Unis.

L’écriture est fluide, facile à lire, elle nous emporte dans cet univers de science-fiction teinté de sorcières avec beaucoup de facilité. À aucun moment, on ne trouve cela bizarre ou impossible, car on s’attache tellement vite aux personnages que l’on a envie de savoir la suite, de savoir s’ils vont se retrouver, comment leur vie va évoluer. Il n’y a pas de temps mort, pas de descriptions trop exhaustives notamment des parties historiques et des lieux visités comme dans certains romans que j’ai lus. La découverte de certaines parties historiques que je ne connaissais pas est un plus. Et en cherchant à en savoir plus, je me suis rendu compte que Diana Gabaldon connaissait parfaitement son sujet.

Évidemment, c’est un peu romancé, mais c’est ce qui fait tout le charme de cette histoire. Sans ces histoires d’amour, et oui il y en a plusieurs, le roman tournerait court, car cela ne serait qu’une suite de récits historiques.

Vous l’aurez compris, j’ai plus qu’aimé ces livres et vous comprendrez donc pourquoi j’ai acheté la série complète et pourquoi je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir lire les autres que Diana Gabaldon a écrit car mon niveau d’anglais ne me permet de lire en anglais. J’espère qu’un jour ou l’autre, un éditeur voudra bien de nouveau la traduire.

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