Comme je n’ai pas vu mes amies fournisseuses de livres ces temps-ci et que tous les livres que l’on me conseille de lire ou dont je vois les critiques sur la blogosphère ne sont pas arrivés par ici, j’ai décidé de faire un tour à la bibliothèque et de choisir un bon policier. Sur le rack de présentation, il y avait le livre de Lisa Gardner « La Maison d’à Côté ». Le 4e de couverture m’a plu, je me suis donc lancée et je l’ai emprunté.
Le 4e de couverture : Un fait divers dans une banlieue résidentielle de Boston passionne les médias. Sandra Jones, jeune maîtresse d’école et mère modèle, a disparu. Seul témoin : sa petite fille de quatre ans. Suspect nº 1 : son mari Jason. Dès que l’inspectrice D.D. Warren pénètre chez les Jones, elle sent que quelque chose cloche : les réticences de Jason à répondre à ses questions son peu d’empressement à savoir ce qui a bien pu arriver à son épouse « chérie »… Tente-t-il de brouiller les pistes ou cherche-t-il à protéger sa fille ? Mais de qui ? Après Sauver sa peau, une nouvelle enquête particulièrement surprenante de la non moins surprenante D.D. Warren. Vous ne regarderez jamais plus une porte déverrouillée, une fenêtre entrouverte ou une page Web de la même façon…
Je reste partagée quant à ce livre. Pour commencer, j’ai pensé arrêter rapidement ma lecture, car je m’ennuyais. J’avais de la peine à m’y mettre, j’avais l’impression d’avoir déjà lu une histoire semblable chez un autre auteur ou alors le fait qu’il traite de pornographie infantile me gênait. Je ne voyais rien de bien neuf là-dedans. Pourtant, le principe de l’auteur de nous faire vivre cette histoire du point de vue de plusieurs protagonistes était très intéressant et me plaisait beaucoup. Et puis, il y a eu un déclic. Je ne peux vous dire à quel moment il a eu lieu, mais à partir de ce moment-là, je n’ai pas pu lâcher le livre, pressée de le finir. Je me suis couchée tard trois jours de suite pour pouvoir enfin le terminer et savoir ce qui s’était véritablement passé.
Utiliser chaque personnage de l’histoire et nous faire vivre l’intrigue de son point de vue est un choix original et intéressant. Quand c’est la femme disparue qui parle, le texte est d’une police d’écriture différente. Quand il s’agit des autres personnages, on n’est pas perdu non plus, car on sait dès la première phrase qui est l’acteur du chapitre, car c’est annoncé dès le début de celui-ci ou parce que l’histoire reprend là où le personnage s’était arrêté. J’ai énormément apprécié cette façon de faire évoluer le livre. Je n’avais encore jamais lu un livre écrit de cette façon et ça me plait beaucoup. On vit l’histoire du côté de la victime, mais aussi de celui des suspects et des inspecteurs de police. C’est innovant je trouve. Peut être que d’autres auteurs l’ont fait, mais pour moi, lire un roman écrit comme cela est une première.
Ce qui ne gâte rien, j’ai été plus que surprise par la fin du livre. Je ne m’attendais pas du tout à celle-ci. Vraiment très surprise, et en bien. Par contre, je n’ai pas très bien compris le titre, peut-être est-ce une mauvaise traduction du titre américain. Ou peut-être parce que ce qui est arrivé dans cette maison peut arriver dans la maison d’à côté, la vôtre, la mienne. Je n’ai pas trouvé la réponse. Peut-être pouvez-vous m’aider ? Les commentaires sont là pour cela…
Il ne fait aucun doute que j’emprunterais d’autres livres de cet auteur pour savoir si la qualité est toujours la même.
Je ne pourrais pas t’aider – il faudrait le titre en VO et avoir lu le roman – mais en tout cas, ton billet donne envie! J’aime bien un polar de temps en temps 😉
Merci Cindy. Je suis contente si mon billet t’a donné envie de lire le livre. Je ne sais pas si le titre en anglais pourrait aider car c’est « The Neighbor »… Vague aussi…
Les policiers j’adore vraiment beaucoup..:)
Il est dans ma WL. Ton avis me donne encore plus envie de le rajouter à ma PAL.
Ca me fait plaisir si j’ai réussi à te donner envie de le lire.. Si jamais tu le lis, tu me diras ce que tu en as pensé..:)
Pour le titre, je pense en effet que c’est la maison d’à côté, celle qui pourrait être près de chez toi, de chez moi ou d’un peu tout le monde, celle dont on ne se soucie pas, en fait, dont on ne sait pas grand chose à part croiser de temps à autre les habitants, et qui cache des mystères… Enfin, c’est comme ça que je l’ai ressenti…
Je trouve sympa qu’à l’écrit les personnages aient été indiqués et différenciés par la police. J’ai déjà lu plusieurs romans avec une narration en polyphonie, et parfois on s’y perd…
Je suis désolée de te répondre si tard mais mon filtre t’avait mis en indésirable. Erreur réparée..:)
C’est comme cela que je l’ai ressentie aussi pour le titre mais cela m’a quand même un peu perturbé.
Je vais prochainement lire un autre livre de Lisa Gardner, j’espere y prendre autant de plaisir qu’avec celui-ci..:)