les Lys PourpresJe ne vous ai pas encore parlé des différents genres littéraires que j’apprécie énormément. Je vais commencer aujourd’hui par les romans historiques. Il ne s’agit pas de romans biographiques ou autobiographiques, mais de romans historiques romancés.
J’ai découvert ce genre littéraire avec un auteur que j’apprécie particulièrement, Juliette Benzoni. J’ai trouvé à la bibliothèque il y a plus de 10 ans maintenant sa série « Fiora ». Elle m’a fait entrer dans la vie d’une jeune florentine (Fiora), et m’a fait partager ses aventures dans la cour de Lorenzo le Magnifique, Charles le Téméraire, de Louis XI.
J’ai adoré sa façon simple et détaillée de raconter l’Histoire tout en incluant « l’histoire », de son personnage. J’ai depuis lors, je dois le dire, lu tout ce qu’elle a écrit et il y a un bon nombre de ses romans dans ma bibliothèque. Mes époques de prédilections sont celles qui concernent Louis XIV, Henri VIII d’Angleterre et la guerre des Deux Roses qui a précédé son avènement sur le trône d’Angleterre. Mais je ne suis pas contre le fait de découvrir d’autres époques.

Lors d’une de mes dernières visites à la bibliothèque, il y avait sur un présentoir de livres conseillés par d’autres, « Les lys pourpres » de Karin Hann. En lisant le 4e de couverture, cela m’a plu et j’ai donc décidé de le lire.

Le 4e de couverture :
« 1538. La cour du roi François Ier est fastueuse. Un mouvement magnifique venu d’Italie, la Renaissance, exalte la beauté dans les arts. Architecture, peinture, sculpture : François est un esthète, un roi bâtisseur. Mais ses décisions politiques sont souvent influencées par sa redoutable et ambitieuse maîtresse, Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes. Arrivée de son Italie natale, la petite duchessina, Catherine de Médicis, a épousé Henri, duc d’Orléans, deuxième fils de François Ier mais la mort prématurée du dauphin la propulse au rang de dauphine. La voici, contre toute attente, appelée à devenir reine de France. Catherine est intelligente, discrète et cultivée. Elle ne tarde pas à conquérir le cœur de son beau-père avec qui elle partage l’amour des arts. Cette affection l’aide à vivre une situation douloureuse, car à peine arrivée dans son pays d’adoption, la jeune Florentine découvre que son époux est fou amoureux d’une femme de vingt ans son aînée, Diane de Poitiers, que hait la duchesse d’Étampes. Leur conflit a des conséquences politiques considérables. Les joutes de l’alcôve se répercutent dans les chancelleries. Aidée d’Oriane de Vaudricourt qu’elle sauve de l’enfermement au couvent, Catherine va s’adapter à cette cour hostile où règnent des clans, sur fond de guerres de religion. Incapable de donner un héritier à la France pendant plusieurs années, la dauphine doit lutter pour se maintenir à une place qui lui est disputée. Souvent en proie au désespoir, jamais au renoncement, sa ténacité, son sens politique, sa patience et son sang-froid l’aideront à surmonter tous les obstacles qui se dressent. »

Je me suis intéressée à ce livre, car bien que ne connaissant pas bien cette époque, trois noms m’ont interpellée, Catherine de Médicis, Diane de Poitiers et François 1er.
Je suis allée à Bruxelles il y a quelques mois pour un voyage en amoureux et il y avait une exposition sur Leonard De Vinci. François 1er y était cité, car il lui a permis de finir sa vie en France, comme il avait une passion pour le travail de Léonard De Vinci.
Catherine de Médicis m’est un peu connue, car elle est de la famille de Lorenzo de Medicis, et la retrouver dans ce roman et la voir évoluer m’a intéressée.
Enfin, je connaissais Diane de Poitiers surtout comme la maîtresse de Henri II, comme on connait Mme de Montespan pour Louis XIV. En savoir un peu plus ne me semblait pas dénué d’intérêt.
Connaitre un peu plus cette époque était, il est clair, un plus.

Je n’ai pas été déçue.
Le livre est plein de références historiques qui se mêlent à l’histoire romancée que nous compte Karin Hann. Je n’ai pas été perdue, car il y a beaucoup de notes de bas de page pour décrire les événements historiques de ce livre.
Rentrer dans l’intimité de Catherine de Medicis et de son entourage a été très facile et très instructif.
Pas de longueurs dans ce livre très fluide à lire, un vrai plaisir. Les références historiques ne sont pas un poids, bien au contraire.
À la fin, une note de l’auteur nous résume ce que sera la vie de Catherine de Medicis à la mort de son époux. J’ai apprécié cette attention, car cela m’aurait manqué de la laisser comme cela, et je dois dire, m’a évité de faire des recherches pour en savoir plus alors que je suis en vacances.

Un auteur que je me réjouis de lire de nouveau, car elle a écrit d’autres romans, notamment sur la Cour de Louis XIV, ce qui ne peut que me plaire.

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