poupees-briseesJe vous ai parlé dans mon précédent article de 2 personnes avec qui je fais de nouveau des échanges de livres : mon amie bordelaise Sylvie et Françoise, le médecin avec qui je travaille depuis peu. C’est elle qui m’a prêté les deux livres dont je vais vous parler.

Nous faisons beaucoup de trajets en voiture pour nous rendre dans les différents cabinets médicaux où nous œuvrons et nous avons donc bien du temps pour parler de divers sujets et notamment de nos lectures. Je lui ai fait part de mon goût prononcé pour les romans policiers. Il n’y a pas que ce genre qui me plait, je vous parlerais de mes autres goûts dans un prochain article. Elle m’a donc proposé de me faire découvrir un auteur qu’elle aime bien en me prêtant « poupées brisées » d’Abigail Padgett. Je ne regrette pas son choix, car ce livre m’a beaucoup plu.

Je commence par le Quatrième de couverture :
« Au début personne n’avait remarqué la poupée. Il lui manquait un œil et elle était emmaillotée de dentelle noire d’où pendait un bras en porcelaine ébréchée. Et personne ne pouvait voir qu’elle était reliée par une chaîne à un bracelet en cuir qui entourait le poignet d’une adolescente déguisée en vampire, dans un club “gothique” de San Diego. Une adolescente qui, quelques minutes plus tard, allait pousser un cri déchirant et que l’on découvrirait recroquevillée sur un banc, face à l’océan, les yeux grands ouverts, fixant le néant. C’est la petite-fille d’un fabricant de poupées que Bo Bradley, du service de protection de l’enfance, va tenter de sortir de son cauchemar… »

J’ai donc suivi les aventures « policières » de Bo Bradley qui travaille au service de protection de l’enfance du Comté de San Diego. Ce n’est pas la première aventure de cette héroïne, mais cela ne m’a pas gênée. Il y a effectivement par moment des allusions sur le passé de Bo, mais ils ne sont pas assez déstabilisants pour m’empêcher de comprendre qui elle était et les raisons pour lesquelles elle a choisi cette voie professionnelle.
Elle est touchante, car elle a une faille de taille, elle est maniaco-dépressive. Elle doit prendre un traitement pour juguler ses crises et lorsqu’elle ne le prend pas on la voit très bien se rendre compte qu’elle commence à dériver. Elle sait aussi comprendre rapidement lorsqu’il faut le reprendre. Elle se retrouve donc à essayer d’aider une jeune adolescente que tout le monde croit folle, parce qu’elle fréquente le milieu gothique et car d’un seul coup, sa poupée d’enfance se met à changer de nom et arrête de lui parler.

Je ne me suis pas ennuyée une minute en lisant ce roman. Il nous tient en haleine jusqu’à la fin et chose assez rare pour être notée, je n’ai pas trouvé le coupable avant que l’auteur ne nous donne la solution.
Les chapitres sont bien découpés, il n’y a pas de longueurs, tout s’emboite bien. Il est très facile à lire, le vocabulaire est assez simple, on n’est pas perdu dans de longues descriptions.
Si comme moi vous aimez les romans policiers où tout n’est pas téléphoné dès la moitié du livre, où la solution n’apparait pas dans les premières pages et où on peut s’attacher à son personnage principal alors ce livre est fait pour vous.

Je ne sais pas si les autres romans d’Abigail Padgett sont comme cela, mais je l’espère, car je pense à en trouver d’autres pour continuer à découvrir son univers.

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