La Conjuration primitiveUn autre genre littéraire que j’aime bien, ce sont les romans policiers.

Essayer de découvrir le meurtrier avant la fin est un challenge, mais ce que j’apprécie le plus c’est justement de ne pas savoir qui c’est avant la fin. Rien ne m’agace plus que lorsque je découvre qui est l’assassin au milieu du livre. Cela casse un peu l’ambiance de celui-ci et l’envie que j’ai de le finir.

J’ai commencé durant l’adolescence avec Agatha Christie. Puis j’ai découvert d’autres auteurs, mais sans vraiment avoir de coup de cœur. Un jour, j’ai découvert à la télévision, « Les rivières pourpres » de Jean-Christophe Granger. J’ai aussi acheté le livre, car j’avais trouvé le film formidable. Le livre est encore meilleur. L’univers noir, voire glauque de ses romans par moment (« La ligne noire » m’a marqué) me plait beaucoup.

Plus tard, j’ai eu un véritable coup de cœur avec Maxime Chattam. En fait, c’est Chéri qui me l’a fait découvrir en achetant « La trilogie du Mal ». Quel bonheur de lire ces trois livres ! Je les ai lus d’une traite, en les piquant à Chéri, car je lis plus vite que lui. Et depuis, j’attends avec impatience ses nouveaux romans. Bon, je dois dire que je n’ai pas accroché à « Autre-Monde ». Cette série est plus axée sur un monde « Fantasy » pour adolescent. C’est toujours bien écrit, mais je n’aime pas.

La série « Le Diptyque du temps » m’a fait retrouver le Maxime Chattam que j’apprécie pour la noirceur de ses écrits. Mais « La Conjuration primitive », le dernier sorti est un pur bonheur. J’ai retrouvé l’ambiance de « La Trilogie du Mal ».

Le 4e de couverture :
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?

Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
D’un endroit à l’autre, les scènes de crime semblent se répondre.
Comme un langage ou un jeu.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Très vite, l’hexagone ne leur suffit plus :
l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour mettre fin à cette escalade dans l’horreur, pour tenter de comprendre, une brigade de gendarmerie pas tout à fait comme les autres épaulée un célèbre profiler.

Dés le départ, on plonge dans l’horreur. Les meurtres commis sont plus affreux les uns que les autres. Lire leur description n’est pas facile, mais c’est le propre de ce genre de livre et de ce que fait Maxime Chattam. L’enquête est lancée et sur les chapeaux de route qui plus est. L’équipe en charge de celle-ci est composée de deux jeunes gendarmes qui sont rejoints par un ancien profiler à la retraite qui au départ refuse de les aider. En voyant les scènes de crimes et leurs fréquences rapprochées, celui-ci décide de les assister, car il pressent une explosion de violence si l’on n’arrête pas les coupables rapidement.

Le rythme est donné dès la première page et on ne peut que le suivre tellement l’histoire est prenante. Il n’y a aucun temps mort, les rebondissements s’enchainent les uns derrière les autres. Impossible de le lâcher avant la dernière page pour savoir enfin comment ils vont arriver à arrêter toute cette horreur, déclenchée il y a plus de 60 ans pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Le livre est découpé en trois parties distinctes, mais chacune est une continuation de ce qui s’est passé dans la partie précédente. J’ai bien aimé ce parti-pris de Maxime Chattam car cela nous permet de suivre de façon plus précise les différents protagonistes de ce roman.

J’ai adoré le petit clin d’œil dans la dernière partie avec l’apparition d’un personnage récurrent de « La Trilogie du Mal », mais je ne vous en dirais pas plus pour vous laisser la surprise.

Bon, je pense que vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre. C’est pour moi le retour de Maxime Chattam à ce qui l’a fait connaitre et reconnaitre en temps qu’auteur. Un must, quelque chose que tout fan de thriller doit posséder dans sa bibliothèque.

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