Ce roman était dans ma liseuse depuis bientôt deux ans. C’est le premier livre que Chéri m’a installé quand il me l’a offerte à Noël. Pourquoi ne pas le lire avant me direz-vous ? À cause du battage médiatique fait autour de ce roman. J’avais peur d’être déçue comme je l’avais été avec la série « Millénium » que tout le monde encensait. Puis, cette année, ma fille l’a étudié au lycée et j’avais donc l’exemplaire papier sous la main pour les vacances. Je me suis dit que c’était le moment de le lire. Et je ne le regrette pas.
Je profite de cette chronique pour vous annoncer la création de ma chaine YouTube : saveursetlectures.. Voici le lien pour la 1ère vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=svIFZ6Rejis&feature=youtu.be
Le 4e de couverture :
À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Début 2008, Marcus Goldman, jeune trentenaire, propulsé écrivain de l’année un an et demi plus tôt est dans l’impasse pour écrire son nouveau roman. Il a ce que beaucoup d’écrivains nomment « le syndrome de la page blanche ».
À l’automne 2006, son premier roman s’est en effet très bien vendu, il a été invité à toutes les émissions télévisées à la mode, s’est fait un tas de nouveaux amis, a acheté un appartement au Village à NY et s’est même payé le luxe d’avoir une aventure sentimentale avec la starlette en vogue du moment. Mais voilà, maintenant, à part les coups de téléphone de son agent et de son éditeur qui attendent son prochain roman et ceux de sa mère qui cherche désespérément à le marier avec toutes les filles de ses amies/voisines, personne ne prend de ses nouvelles et il reste seul devant cette page blanche.
Ne sachant plus que faire, il appelle Harry Quebert, écrivain à succès mais aussi son mentor à l’université où il étudia. Il lui donna toute une liste de conseils pour écrire un roman. Celui-ci l’invite comme par le passé à venir se détendre quelques jours chez lui, à Aurora dans le New Hampshire. Un soir, en cherchant un crayon dans le bureau d’Harry, il découvre que, durant l’été 1975, Harry avait entretenu une liaison avec Nola Kellergan, 15 ans à l’époque alors que lui-même en avait 34. Et qu’à la fin aout de ce même été, Nola avait disparu.
L’inspiration ne venant toujours pas, Marcus décide de rentrer à NY. Mais quelques jours plus tard, Harry l’appelle de la prison où il vient d’être incarcéré pour le meurtre de Nola, son corps venant d’être retrouvé enterré dans son jardin. Marcus décide alors d’enquêter pour rétablir la « vérité sur Harry Quebert ». Celle-ci ne sera pas si simple à trouver, car il y a plein de secrets et de mystères à Aurora. Et il risque d’y perdre plus qu’il ne le pensait.
Je me suis régalée avec cette lecture. Le roman est épais, plus de 600 pages, mais je l’ai lu en deux jours, car je voulais absolument tout savoir sur les secrets d’Aurora et ce qui s’y était passé. Bon, j’étais en vacances, au bord d’une piscine et cela aide bien.
Il y a beaucoup de personnages qui gravitent dans cette histoire, certains biens travaillés, d’autres beaucoup moins, d’autres vraiment caricaturaux d’une ville reculée des États-Unis, mais cela ne m’a pas gênée outre mesure. Je n’ai jamais été perdue, car l’auteur nous rappelle régulièrement qui est qui par rapport à qui. De même, les allers et retours dans le passé, que ce soit durant l’été 1975 ou pendant les années université de Marcus, sont nécessaires et parfaitement bien différenciés.
L’idée des débuts de chapitre avec des conseils pour rédiger un bon roman, mais qui peuvent aussi être des conseils pour tenir un round de boxe m’ont bien plu.
Je dois bien dire que Joël Dicker a bien mené son intrigue, car je n’ai jamais réussi à trouver qui avait tué Nola et pourquoi. J’ai eu plusieurs fois des idées, mais qui étaient vite balayées par un nouveau rebondissement. J’ai été plus que surprise par les révélations de la fin.
L’écriture est fluide. Les descriptions nécessaires pour coller aux différentes époques et à l’Histoire ne sont pas exhaustives et servent le roman. Ce n’est pas de la grande littérature, mais cela se lit très bien.
J’ai passé un bon moment avec ce roman et je suis contente de l’avoir lu pendant mes vacances, car je ne sais si j’aurais eu le courage d’aller au bout en période de travail, car il faut quand même suivre les différentes péripéties sans se perdre.
Je viens également de le lire et j’ai beaucoup aimé l’intrigue et le dénouement.
Il est vraiment très bien. J’ai vraiment adoré passé un peu de vacances avec ce roman..:)
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