Ce roman est le 2e que j’ai lu pour Lecteurs.com.
Autant le 1er m’avait plu, autant celui-là est une vraie déception..
Le 4e de couverture :
Douglas Pike n’est plus l’effroyable truand d’autrefois, mais il a beau s’être rangé, il n’en est pas plus tendre. De retour dans sa ville natale proche de Cincinnati, dans les Appalaches, il vit de petits boulots avec son jeune comparse Rory, qui l’aide à combattre ses démons du mieux qu’il peut. Lorsque sa fille Sarah, disparue de longue date, meurt d’une overdose, Pike se retrouve chargé de sa petite-fille de douze ans. Mais tandis que Pike et la gamine commencent à s’apprivoiser, un flic brutal et véreux, Derrick Krieger, manifeste un intérêt malsain pour la fillette. Pour en apprendre davantage sur la mort de Sarah, Pike, Rory et Derrick devront jouer à armes égales dans un univers sauvage, entre squats de junkies et relais routiers des mauvais quartiers de Cincinnati.
De retour près de Cincinnati après des années au Mexique, Douglas Pike, un repenti, découvre que sa fille Sarah dont il n’avait aucune nouvelle depuis des années est morte d’une overdose et dans le même temps qu’il a une petite-fille de 13 ans prénommée Wendy. C’est Dana, une prostituée et amie de sa fille qui lui amène car elle-même ne peut pas s’en occuper. Comme la mère de Sarah est morte il y a des années, il n’a pas d’autre choix que de s’en occuper. Il est en cela aidé par Rory, boxeur amateur qui se rêve futur champion mais qui pour le moment travaille sur les chantiers de Pike.
Un jour, dans un bar, il voit le regard de Derrik Krieger, flic véreux et violent qui abat à tour de bras les pédophiles et autres truands qui ne lui plaisent pas, poser Wendy. Ce regard ne lui plait pas et il se demande si Sarah est bien morte d’une overdose ou si on ne l’aurait pas aidée. Il décide donc de partir avec Rory et Wendy à Cincinnati pour essayer d’apprendre la vérité sur la mort de Sarah. Lors de cette enquête, ils sont obligés de s’enfoncer dans le monde assez difficile et violent des junkies et des prostituées.
J’ai trouvé cette quête longue, fastidieuse, brouillonne. Même s’il y a vaguement de l’action, et j’écris « vaguement » car pour moi ce n’est que de la violence pour faire bouger un peu ce roman très poussif où il ne se passe rien. Il part à la recherche de la « vérité », dégomme tous ceux qui ne peuvent répondre à ses questions ou le gênent pour n’arriver à rien car à la fin il n’en sait pas plus, sinon qu’elle est effectivement morte d’une overdose.
Parallèlement, il y a le chemin semé de victimes de Derrick, qui élime tous ceux qui ne lui conviennent pas ou qui ont quelque chose de malsain à se reprocher.
Leurs chemins se croisent plus ou moins sans jamais réellement se rapprocher.
À eux deux, ils font un nombre impressionnant de victimes pour rien, me semble-t-il ou alors pour le plaisir de l’auteur….
Il y a un nombre important de « seconds rôles », mais il y en a tellement que je me suis perdue plus d’une fois, ne me rappelant plus où j’avais déjà croisé tel ou tel personnage. Cela devenait pesant vers la fin.
Ce roman est composé de petits chapitres, souvent d’une page. Je n’en ai pas compris l’utilité. Pourquoi ne pas faire des chapitres un peu plus longs et peut-être développer un peu plus l’histoire, les personnages principaux ?
L’écriture est pesante. Il y a des phrases très courtes, voire trop courtes. A contrario, d’autres phrases si alambiquées que lorsque je les avais finies, je ne me rappelais plus le début voire même je n’avais pas tout compris. Certaines descriptions n’avaient aucun sens.
J’ai fini ce livre car je le lisais pour le Club des Explorateurs de Lecteurs.com. Si je l’avais pris à la bibliothèque ou si on me l’avait prêté, je ne serais pas allée au bout car cela a été une souffrance de le finir tellement je me suis ennuyée.
C’est un premier roman. Peut-être est-ce l’explication de cette impression de brouillon et d’écriture dans « l’urgence »?