J’ai eu la chance de rencontrer Maxime Chattam lors de ma participation à un jeu télévisé (TLMVPSP) où Nagui m’a fait la surprise de l’inviter pour fêter mon anniversaire. C’était magique. En repartant, Maxime m’a dit qu’il allait m’envoyer son dernier roman, dès sa sortie en janvier. Je ne peux vous décrire ma joie quand j’ai découvert dans ma boite aux lettres, un matin juste après Noël, le livre avec une très belle dédicace. Vous vous en doutez, je me suis aussitôt jetée dessus et je l’ai dévoré, comme chacun des romans de l’auteur et j’ai adoré.
Le 4e de couverture :
Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen… Pour son vingtième roman, Maxime Chattam s’amuse donc à dresser le portrait d’une petite ville du Midwest américain des années 60 jusqu’au début des années 80, avec pour fil rouge l’évolution de Jon Petersen, un pervers psychopathe, de son enfance jusqu’au point culminant de sa sinistre carrière criminelle.
Ce roman retrace la vie particulièrement malfaisante de Jon Peterson dans la « paisible » bourgade de Carson Mills situé dans le Midwest américain. Sa naissance a été matinée de sang, car son père et ses grands-parents maternels se sont entretués le jour même de sa naissance car ils n’appartenaient pas à la même Église (Luthérien pour les uns, Méthodiste pour les autres). Sa mère est morte peu de temps après l’accouchement d’une hémorragie. Il a donc été confié à son grand-père paternel Ingmar. Est-ce de là que vient tout le Mal qui l’habite ou de l’éducation particulièrement dure de son grand-père ? Ce qui est sûr c’est qu’il y a énormément de violence chez lui et que celle-ci ne va faire que grandir durant son enfance pour atteindre son apogée pendant son adolescence sans jamais retomber : massacre d’animaux, bagarres avec ses copains d’école (il en défigurera un) et viols. Malgré une période de « calme » au début de son mariage avec Joyce et la naissance de son fils Riley, il continuera dans ce sens jusqu’à la fin.
Je suis fan des romans de Maxime Chattam pour leur noirceur, parce que ce sont des romans policiers bien construits de telle sorte que jamais je ne trouve qui est à l’origine des meurtres et parce qu’il écrit extrêmement bien. Les personnages y sont à chaque fois vraiment crédibles et il n’y a aucun temps mort, on ne peut se reposer un instant. C’est aussi le cas de ce roman même si son éditeur, Albin Michel, a pris le parti de le sortir dans la catégorie littérature générale. Le Mal y est présent, un meurtre a eu lieu ainsi que trois viols dont deux de jeunes filles. L’ambiance est aussi pesante que dans ses autres romans notamment lors de la scène de la mort du petit chien de Riley ainsi que du premier viol commis par Jon.
La description de Carson Mills y est si parfaite que je me suis retrouvée à certains moments en train de me balader dans ses rues, à y côtoyer sa population, vivre à son rythme. Ses habitants sont le reflet de cette Amérique profonde des années 60 avec ses codes et ses travers, le fait que l’on ferme les yeux sur certaines choses pour ne pas s’occuper de ce qui se passe chez son voisin… Mais n’est-ce pas ce qui se passe encore de nos jours ??
Si l’on peut observer un changement par rapport à ses autres romans, c’est la présence d’un narrateur. Celui-ci nous accompagne tout au long de l’histoire mais sans être omniprésent et pesant. Nous ne saurons jamais qui il est vraiment, à chacun de se faire sa propre opinion en fonction de son ressenti et de son vécu. Le vocabulaire est plus imagé et descriptif, avec beaucoup de comparaisons. C’est certes différent des précédents romans de Maxime Chattam et on peut être perplexe quant à ce changement de style mais cela ne m’a pas dérangée et j’ai même beaucoup apprécié ce nouveau virage.
En revanche, je ne suis pas certaine d’apprécier au printemps la floraison des coquelicots..
Ce roman m’a autant ravie que les précédents même si il est bien différent. Cela me conforte dans mon opinion plus que positive sur Maxime Chattam et ses talents d’écrivain. Je suis prête pour la lecture du prochain qui sortira. Je formule même un vœu à « voix haute » : peut-être aurons-nous la joie de voir « La Trilogie du Mal » sur grand écran ?
Merci, Maxime Chattam.
j’aime aussi beaucoup Maxime Chattam, même si j’ai du retard dans la liste de ses livres
le dyptique du temps reste pour l’instant ma série préférée et je n’ai encore pas commencé Autre Monde….
belle journée et bonne lecture
Merci beaucoup Nathalie. Je suis fan de Maxime Chattam depuis des années, en fait depuis la sortie de la Trilogie du Mal. Pour moi, ce sont ses meilleurs livres à égalité avec les derniers, « La conjuration primitive » et « la patience du diable ». Celui-là est un peu différent mais excellent quand même.:) Belle journée.
Je n’ai pas lu le livre mais je t’ai regardé en Replay 😉
Bises
Oh merci Gabrielle.J’espère que cela t’a plus. Quand au livre, il est magnifique. Comme tout ce qu’a écrit Maxime Chattam jusqu’à maintenant. Bises.:)
Merci de nous le faire connaitre, je ne l’ai jamais lu mais pourquoi pas, votre site est super !!
meilleurs vœux, amitiés, Annick
Merci beaucoup Annnick, je suis contente que mon blog vous plaise.
Si je vous donne envie de lire un roman de Maxime Chattam, je suis contente car c’est un excellent auteur.
Belle journée à vous. Bises.
Coucou Magali, c’est Alex on s’est rencontré tout à l’heure à la dédicace de Maxime Chattam, la fille au bonnet 🙂 Je confirme que ce roman est captivant et nous laisse quelques questions en tête dès la dernière page tournée ! Aujourd’hui a confirmé ma préférence pour cet écrivain, gentillesse et humilité sont deux qualités parmi tant d’autres !! A Bientôt ma championne préférée !! 🙂
Hello Alexandra, je viens juste de rentrer chez moi et c’est sympa de découvrit ton message. Plaisir de rencontre partagée. Quand à Maxime Chattam, il est vraiment tout en gentillesse et disponibilité, on en a eu la preuve.
Belle soirée. Bises.:)
Bonsoir les filles(magali et alex) , je termine ma soirée en me remémorant la file d’attente d’hier le sourire encore en tête de nos bêtises mais aussi en prenant la route de carlson mills car moi( hélas?) je ne l’ai pas encore fini
Bonne soirée et à bientôt
Merci beaucoup David. Ce fut une après-midi mémorable. Repasse par ici quand tu auras fini ton voyage à Carson Mills pour me dire ce que tu en auras pensé. Belle soirée. Bises.:)