Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre reçu pour mon rôle de jury section polar de livre de Poche, « Le sable était brulant » de Roger Smith.
Il s’agit d’un roman policier bien noir, comme j’adore en lire.
Le 4e de couverture :
Accusé du meurtre de sa femme et de ses enfants lors d’un attentat déguisé en accident de voiture, Robert Dell comprend qu’il est victime d’un coup monté par le pouvoir et sent que c’est à sa vie qu’en veut Inja Mazibuko, le flic et chef zoulou qui l’a arrêté. Désespéré, il s’attend au pire lorsqu’il est brutalement kidnappé par l’être qu’il déteste le plus au monde, son propre père, un ancien mercenaire de la CIA bien décidé à le sauver et à rendre justice lui-même. Commence alors une traque infernale à travers une Afrique du Sud où la violence côtoie la misère et l’archaïsme tribal. Dans sa quête de vengeance, Dell croisera le chemin de la jeune Sunday, prête à tout pour échapper au mariage forcé auquel elle est destinée, et de Disaster Zondi, ancien flic rattrapé par son passé sanglant.
Au Cap, Robert et Rosie Dell ont une vie à priori heureuse avec leurs deux jumeaux de 10 ans. Mais ce n’est qu’une apparence.
Rosie trompe son mari depuis des mois avec le directeur de la galerie dont elle est l’administratrice. Lors d’un de ces après-midi passés avec lui, elle est témoin de son meurtre. Elle arrive à s’enfuir, mais vit pendant quelques jours dans l’angoisse que les meurtriers la retrouvent. C’est ce qui finit par arriver le jour de l’anniversaire de son mari. Ils sont victimes d’un « accident » : leur voiture est poussée hors de la route par un gros 4X4 et Rosie et les jumeaux meurent. Robert en réchappe, mais est accusé du meurtre de sa famille suite à une machination du meurtrier.
Ce meurtrier est Inja Mazibouko, chef Zoulou et flic ripou au service du Ministre de la Justice aussi pourri que lui. Il essaie d’expédier le plus rapidement possible la mort de Robert Dell, car il est pressé de rentrer chez lui pour épouser la jeune Sunday, 16 ans, sa 4e épouse qui est vierge et qui doit, selon les coutumes zoulous, le guérir de son statut de sidéen.
Mais c’est sans compter sur le père de Robert, ancien de la CIA, devenu mercenaire dans tous les pays d’Afrique et qui sort de prison en libération anticipée, car il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre à cause d’un cancer du poumon qui le ronge. Il va tout faire pour l’aider à prouver son innocence ou à défaut tuer l’assassin de la famille.
Une autre personne vient se joindre à eux, c’est Disaster Zondi, ancien Zoulou aussi, mais qui est parti faire des études à Johannesburg, est devenu flic et est maintenant « à la retraite », car il a été limogé par le nouveau Ministre de la Justice. Il reçoit le faire-part de mariage de Sunday car elle a trouvé son numéro dans l’album photo qui lui reste de sa mère après l’assassinat de celle-ci. Elle espère que Disaster pourra l’aider à faire échouer ce mariage dont elle ne veut pas, d’autant plus que c’est l’assassin de ses parents qu’elle doit épouser.
Évidemment, tout va se terminer dans un bain de sang dans le sable rouge de l’Afrique du Sud.
J’ai, grâce à ce livre, découvert une culture que je ne connaissais pas, celle de l’Afrique du Sud avec ses croyances anciennes qui se mélangent avec la modernité de notre société.
Cela m’a aussi permis de me familiariser avec l’après-Apartheid et les différents « peuples » qui composent ce pays : les Boers, les Afrikaners et les Zoulous. Je ne connaissais pas ces différentes cultures et les différentes « castes » de ce pays. Je ne connaissais pas non plus l’Afrique du Sud. Ce fut une belle découverte même si je dois dire que j’ai eu un peu de mal au début, car je mélangeais un peu tout ce petit monde. Heureusement, l’auteur ne nous perd pas du tout grâce aux explications précises qu’il nous donne. J’ai aussi découvert un pays que je ne connaissais pas grâce aux descriptions qu’il nous fait des différentes villes où se situe l’action, descriptions absolument pas rébarbatives.
L’histoire est racontée à tombeau ouvert. Tous ces destins se croisent et s’entrecroisent et filent à 100 à l’heure vers un avenir plus que noir auquel ils ne peuvent échapper. J’ai dévoré ce roman en un week-end, car je voulais voir comment cela allait se terminer, si quelqu’un allait s’en sortir ou si ils allaient tous y rester. Je n’ai pas été déçue par la fin que je voyais apparaître depuis le début du livre vu la violence de ce pays et de ses coutumes ancestrales qui côtoient la vie moderne.
J’ai juste eu un peu de mal avec certaines descriptions de passage aux toilettes et de scènes de sexe qui à mon sens n’apportent rien à ce roman. Mais sinon, il n’y a aucune longueur, la lecture est fluide, on ne s’ennuie pas un instant, on dévore ce livre.
Je ne connaissais pas Robert Smith, mais ce fut une belle découverte et je lirais avec plaisir un autre de ses romans.
Sympas de présenter des livres et donne envie au lecteur 🙂 MERCI
Merci Jenna. La lecture est avec la cuisine ma passion. Donc partager les deux et donner envie de lire un roman est un vrai plaisir pour moi. Belle journée à toi. bises.:)