Ce livre fait partie de la sélection des 3 romans que je dois lire en juillet pour Livre de Poche.
Il m’a plus qu’enchanté. J’ai découvert un pays que je ne connais que très peu, le Québec avec des disparités de culture très intéressantes ainsi qu’un auteur très prenant avec une très belle plume.
Le 4e de couverture :
Quand un combat acharné s’engage contre la pègre québécoise, meurtres, trafics et enlèvements s’enchaînent. Seul témoin de l’enlèvement d’une inconnue et du meurtre de l’un de ses collègues canadiens, le capitaine français Daniel Magne échappe de justesse à la mort. Sollicité par la Sûreté du Québec pour l’aider à identifier les assassins, Magne et sa co-équipière Lisa Heslin, vont se heurter à une enquête hors juridiction des plus difficiles. Sans le savoir, ils viennent de mettre les pieds sur le territoire de l’un des criminels les plus dangereux du Canada.
Daniel Magne, officier de police français, se trouve à Québec pour un congrès visant une meilleure collaboration entre les polices françaises et québécoises.
Au cours d’un très long discours d’un orateur, il fait la connaissance de Louis Trédeau, sergent au 6e district de Montréal et ils décident d’aller boire un café. Arrivés dans le parking, ils assistent à l’enlèvement d’une femme. En tentant de s’interposer, Louis est tué et Daniel blessé. Quelques heures plus tard, le corps de la femme est retrouvé à l’entrée de la réserve indienne des Mohawks de Kanawaghe. L’inspecteur-chef Lachance demande à Daniel de participer à l’enquête vu qu’il est le seul à avoir vu le meurtrier de Louis et potentiellement de la femme, Sarah Duncan, anthropologue venue de Philadelphie.
Pour le protéger, l’inspecteur fait croire qu’il est dans le coma ce qui inquiète sa compagne Lisa Heslin qui décide de prendre le 1er avion pour Montréal. Elle se retrouve donc à l’aider dans cette enquête.
Lors de celle-ci, nous sommes amenés à croiser plusieurs ethnies comme des Indiens Mohawks, des Haïtiens et des Yakusas. Découvrir ces différentes cultures est un plus non négligeable de ce roman.
J’étais impatiente de savoir comment cette enquête menée tambour battant allait se terminer. Je voulais aussi connaitre le pourquoi du choix du titre. Ce mystère est révélé tout à la fin du roman, mais à mon sens, il n’apporte pas grand-chose à l’énigme. Cela n’a pas gêné ma lecture, car toute l’histoire est bien rédigée avec des descriptions efficaces qui permettent de se situer, surtout pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais mis les pieds à Québec sans être fastidieuses pour autant. Les différentes cultures rencontrées lors de cette enquête sont, je pense, bien référencées bien que je ne puisse vraiment juger, ne connaissant pas la culture Mohawk.
Les personnages sont attachants, car ils « vivent » l’histoire. On a vraiment l’impression de les avoir en face de nous en train d’essayer de résoudre tous ces meurtres qui s’enchainent. Ils sont touchants, car ils sont construits de telle façon que l’on souffre pour eux comme eux souffrent pour les morts qui s’accumulent. Ceci dit, il n’y rien de vraiment gore dans les descriptions de ces décès, à part le meurtre de Sarah Duncan. C’est une enquête bien menée dans laquelle on n’a pas le temps de s’ennuyer ; tout s’enchaine à un rythme effréné.
J’ai aussi beaucoup apprécié le fait que l’auteur introduise certaines expressions typiquement québécoises. J’avais presque l’impression d’entendre l’accent si particulier de certains anciens collègues rencontrés ici et là. Je ne sais pas si ce sont des expressions régulièrement employées, mais j’ai apprécié cet aspect de l’écriture.
J’ai vraiment passé un super moment avec ce livre.