Dans-la-peau-de-Mary-Stuart-800-211x300Comme je l’ai déjà expliqué dans un article précédent, « Se retenir aux brindilles », je suis inscrite depuis quelque temps sur le forum Have a break, Have a book. Grâce aux personnes impliquées dans sa gestion, Ninik et Livresse, nous avons accès à des partenariats et pouvons choisir le livre qui nous convient le mieux. Cette fois-ci, j’ai choisi les Editions Artalys et le roman « Dans la peau de Mary Stuart » de Marie Laurent, en édition numérique.

 

Le 4e de couverture :

Jeune anglaise frivole, Susan ne s’intéresse guère à l’histoire de son pays, contrairement à son fiancé James. Mais le décès d’un oncle la propulse dans un cottage sur les bords du Loch Leven en Écosse, où Marie Stuart a été emprisonnée en 1567. Elle se découvre se surprenantes affinités avec la reine déchue, tandis que flotte sur elle l’ombre de la mystérieuse et antipathique de Moïra MacGregor, ancienne gouvernante de son oncle. Et son voyage en Écosse se transforme en un voyage temporel inattendu.

 

Tout d’abord, je voudrais remercier l’auteure, Marie Laurent et les Editions Artalys de m’avoir permis de lire cet ouvrage.

Lors de cette aventure, nous suivons Susan Guthrie, jeune londonienne frivole n’ayant eu aucun souci dans la vie à part celui de courir les magasins, son père étant mort quand elle était bébé et ayant laissé à sa maman une confortable assurance-vie. Elle s’est fiancée il y a peu de temps à James Clayton, archiviste et pas du tout originaire du même monde que Susan. Autant dire qu’ils n’ont pas grand-chose en commun à part leur amour qui est très fort.

Ce qui va les rapprocher, c’est le voyage qu’ils vont faire en Écosse pour gérer la succession de l’oncle de Susan décédé récemment, oncle qu’elle n’a jamais vu.

L’accueil de la gouvernante du cottage de l’oncle défunt, Moïra MacGregor, est plus que glacial. Leur séjour sera en étroite relation avec la Reine défunte Mary Stuart d’une part, car Susan lui ressemble étrangement, et car le cottage est situé juste en face de l’ile de Loch Leven où Mary Stuart a été emprisonnée pendant plus d’une année.
Susan, poussée par James, décide de profiter de l’occasion pour aller le visiter. Et là, toute l’histoire s’enchaine. Lors d’un repas au restaurant, Susan a un malaise dans les toilettes et se « retrouve » dans la peau de Mary Stuart.

J’ai sélectionné ce livre car l’histoire de prime abord me semblait intéressante et mystérieuse. Malheureusement, je n’y ai pas cru un seul instant ; j’ai tout de suite découvert le subterfuge de l’auteure pour nous faire croire à un flashback. Ce qui fait que pour moi, il était évident que ce qui leur arrivait était tout simplement une arnaque. Peut-être est-ce dû au fait que c’est une histoire courte (une cinquantaine de pages) et qu’il n’y a donc pas de possibilité de développer plus loin et étayer l’histoire.
De plus, la fin ne m’a  pas plût. J’ai été déçue car l’auteure ouvre une porte qui méritait d’être développée, créant chez moi une attente insatisfaite. Je n’en vois pas l’intérêt. Pourquoi finir ainsi et ne pas s’arrêter un moment sur cette rencontre tant attendue ?

En revanche, de gros points positifs : l’auteur a une belle plume, les descriptions des lieux et personnages sont très bien faits. Ses recherches sur la vie et la captivité de Mary Stuart sont très fournies.

L’évolution du caractère de Susan de même que son changement radical de vie sont un plus dans cette histoire.

Lire cette histoire a quand même été un bon moment même si je reste sur ma faim.

(Photo prise sur le site des Editions Artalys.)

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