InfernoJ’ai découvert Dan Brown comme tout le monde, j’imagine, avec le « Da Vinci Code ». J’ai énormément aimé ce livre qui mêle policier et histoire, deux genres littéraires qui me plaisent. Les retrouver dans un même ouvrage était donc parfait. J’étais contente d’avoir trouvé un auteur qui mariait les deux si bien. Mais au fil de mes lectures de Dan Brown, ce ne fut que déception. « Anges et démons » est bien aussi, mais m’a moins plu que le « Da Vinci Code ». Et l’énorme déception a été avec « Deception point », que j’avais malheureusement acheté. Je dis malheureusement, car si j’avais su, j’aurais mis mon argent ailleurs. Quand j’ai vu que l’auteur sortait un autre livre, autant vous dire que, de prime abord, je ne voulais pas l’acheter. Et c’est en discutant avec une de mes amies, Nadine, elle me dit qu’elle l’a et qu’elle accepte de me le prêter. Me voici donc à lire le dernier Dan Brown.

Le 4e de couverture :

Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon va s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé créé par un éminent scientifique — un génie qui a voué sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour l’une des œuvres de Dante Alighieri : le grand poème épique Inferno.
Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets anciens, pour retrouver l’ultime création du scientifique — véritable bombe à retardement — dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.

Nous retrouvons le héros récurrent de Dan Brown, Robert Langdon, dans un hôpital où il se réveille amnésique. Il a oublié ce qui s’est passé les 48 dernières heures. Un comble pour ce professeur à la mémoire phénoménale. Et là, tout s’emballe. Il est témoin, avec le médecin qui s’occupe de lui, de l’assassinat d’un autre médecin du service et il se retrouve à devoir quitter à toute vitesse cet hôpital. C’est donc parti pour une histoire qui démarrait sur les chapeaux de roues.. Mais qui ne tiendra pas ses promesses !

Il y a trop de descriptions qui trainent en longueur et qui plombent le rythme du livre. J’ai eu l’impression, en tout cas dans toute la partie de l’histoire où ils sont à Florence, c’est-à-dire les 2/3 du livre, de lire un guide du Routard. Avec des descriptions plus que détaillées des diverses places, musées et monuments. Bien entendu, ce n’est pas le Guide du Routard que je voulais lire, mais un roman. Sans compter les explications plus qu’exhaustives de périodes historiques liées aux recherches des personnages. J’adore l’Histoire, mais là vraiment c’était trop.

J’ai failli le refermer plus d’une fois, mais l’intrigue me plaisait, car elle pose une question d’actualité qui me fait beaucoup réfléchir en ce moment : la surpopulation grandissante et la diminution des ressources pour faire vivre tout ce monde. Je ne pense pas que cela me touchera vraiment, mais je pense à mes enfants et à leurs enfants. En effet, d’après tous les experts, la population ne va faire que grandir et de façon exponentielle tandis que nos réserves d’eau, de terrains cultivables, d’animaux ne font que décroitre. Il faut donc essayer de trouver des solutions. Bon, la (les) solution(s) évoquée(s) et trouvée(s) dans ce livre ne sont peut-être pas les bonnes, mais ce livre a au moins le mérite de parler du problème.
Du fait de tout ce temps passé dans les descriptions de Florence, la fin se fait sur peu de pages et me laisse une impression de travail bâclé. Je ne dirais pas que je suis restée sur ma faim, car la conclusion est bien là, mais vraiment trop rapidement.

J’ai bien fait de ne pas l’acheter. On me l’a prêté, je l’ai lu et tout est dit.

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